mercredi 28 novembre 2018























Les films chrétiens : Article de la revue "Famille chrétienne" du 19 août 2016









Ils débarquent désormais en cadence sur grand écran. Cristeros en 2012, L’Apôtre en 2014, La Résurrection du Christ en 2016. Ils se bousculent, même : un film sur le pape François le  28 septembre prochain, suivi en automne d’un remake de Léon Morin, prêtre, réalisé par Nicolas Boukhrief et intitulé La Confession, puis bientôt la suite de La Passion du Christ de Mel Gibson. Les films d’inspiration chrétienne seraient-ils à nouveau en odeur de sainteté ? 




Brève rétrospective. Jusque dans les années 1960, le christianisme a constitué pour les cinéastes une large source d’inspiration, presque un passage obligé. Dès 1897, Auguste et Louis Lumière tournaient, en version muette, La Passion (en accès libre sur YouTube). Quo vadis a fait l’objet d’une dizaine d’adaptations cinématographiques, Les Derniers Jours de Pompéi, de huit. Puis se sont succédé les incontournables péplums américains : La Tunique (1953), Les Dix Commandements de Cecil B. De Mille (1956), Ben Hur (1959), pour ne citer que les plus emblématiques. Signalons également L’Évangile selon saint Matthieu (1964) du réalisateur italien Pier Paolo Pasolini, pourtant communiste et athée. La France n’est pas en reste avec des réalisateurs tels que Robert Bresson, Julien Duvivier, Maurice Cloche ou encore Jean Delannoy.





La critique préfère les drames



Puis les sujets religieux se sont raréfiés, avant de refleurir épisodiquement mais timidement à partir des années 1980. Mission en 1984, Thérèse d’Alain Cavalier en 1986, Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat et Bernadette de Jean Delannoy en 1987,  en 2004, Des hommes et des dieux en 2010, qui a même remporté le Grand Prix du festival de Cannes.




Pourquoi si peu ? Le recul de la pratique religieuse certainement. Mais pas seulement. « Les critiques français soutiennent plus volontiers les drames que les films positifs, note Alexandre Bihn, directeur marketing de la société de production et de distribution Sony Pictures France. Ce que démontre d’ailleurs le succès remporté par Des hommes et des dieux. » Fort de ce constat, il a par exemple jugé inutile de distribuer en France Miracles from Heaven racontant la guérison miraculeuse d’une petite fille. Le film a pourtant été classé dans le top 5 du box-office américain la première semaine de sa sortie, tout comme God’s not Dead 2, qu’aucun distributeur n’a choisi de diffuser en France, malgré le succès commercial du premier volet (60 millions de dollars de recettes pour un budget de 2 millions). 




Car les Américains, eux, n’hésitent pas à produire des films « faith based » (d’inspiration chrétienne) dont le succès, outre-Atlantique, rivalise parfois avec les blockbusters. À tel point que Pure Flix, une entreprise de vidéo à la demande du même type que Netflix, ne propose que des films chrétiens. Et elle n’est pas la seule à se spécialiser dans ce domaine. « Aux États-Unis, le studio Sony Pictures a un label de films chrétiens, Affirm Films, qui produit en moyenne trois films par an et marche très fort, explique Alexandre Bihn. Ils se concentrent sur les valeurs à transmettre plus que sur les effets spéciaux et ne font pas appel à des acteurs hors de prix, ils ne sont donc pas chers à produire ». La célèbre 20th Century Fox a lancé pour sa part une filiale : Fox Faith. 




Malheureusement, ces films traversent difficilement l’Atlantique. À quelques rares exceptions près : comme Mission ou La Passion du Christ, puis le film mexicain Cristeros en 2012, lequel a d’ailleurs commencé par circuler en clef USB sous le manteau. « Contrairement à une rumeur persistante de boycott, Cristeros a tardé à débarquer en France faute de distributeur », explique Hubert de Torcy, directeur de Saje Production. 




Car distribuer un film est un risque qui coûte cher. Il faut acheter les droits, le doubler ou le sous-titrer, en assurer la promotion, puis convaincre les directeurs de salles de le projeter. Ce qu’ils n’acceptent que s’ils sont persuadés que le public sera au rendez-vous. « C’est un investissement à l’aveugle, poursuit Hubert de Torcy. En France, une quinzaine de films sort chaque semaine : la concurrence est rude. Et on ignore souvent jusqu’au lundi si la salle le sortira le mercredi suivant ! » Si le public ne se déplace pas la première semaine, le film est retiré. Seules 5 % des distributions environ réussissent à équilibrer leur budget. 





Un moyen d’évangélisation populaire 




Mais ce catholique convaincu reste persuadé qu’un public français existe pour ce type de films et que le cinéma constitue un moyen d’évangélisation idéal pour toucher le grand public, celui qui ne met jamais les pieds dans les églises. « Selon Ralph Winter, le producteur d’X-Men, 90 % des gens ont oublié le sermon dix minutes après la messe alors qu’on se souvient d’un film qu’on a vu , justifie-t-il. Or, ces derniers temps, l’Église a déserté l’évangélisation populaire. Le dernier qui a fait quelque chose en la matière, c’est Mgr Di Falco avec le groupe musical Les Prêtres. Il a touché des gens à qui nous, catholiques, ne parlons plus. » 




Hubert de Torcy repère donc les films chrétiens qui sortent à l’étranger, principalement aux États-Unis. Mais tous ne sont pas taillés pour l’importation. « Le critère principal est leur dimension universelle, souligne Alexandre Bhin. Par exemple, si tout se passe dans une église dont l’architecture et la sensibilité religieuse n’évoquent rien en France, on ne le distribuera pas. Il faut que le spectateur retrouve une ambiance un peu familière ou quelques repères. » C’est ce qui explique le succès remporté par La Résurrection, sorti en juin dernier. Saje et Sony, qui se sont associés pour le distribuer, ont misé sur son côté péplum. Banco : le film a fait plus de 100 000 entrées. 




Avant La Résurrection, Hubert de Torcy a démarré avec le film Cristeros, repéré sur AlloCiné et pour le lancement duquel il s’est notamment appuyé sur les réseaux sociaux. Qui n’a pas cliqué sur « Je veux voir Cristeros près de chez moi » ? Un excellent moyen de pression sur les salles de cinéma ! « Un directeur de salle qui a l’assurance d’avoir une clientèle ne peut qu’accepter de diffuser le film" , assure le patron de Saje. C’est ce qui a convaincu Nicolas Clautour, coordinateur cinéma au Lucernaire, à Paris, de mettre à l’affiche Le 13e jour, récit des apparitions de Fatima. « Ce film m’a clairement démontré qu’il existait un public catho dans mon quartier, déclare-t-il. Cette dimension spirituelle répond en outre à un public de plus en plus demandeur de sens. Je n’hésiterai pas à en programmer d’autres. » 




Une invitation à mobiliser les spectateurs catholiques, qui peuvent aussi s’inscrire sur le site de Saje Diffusion pour figurer sur le fichier des cinéphiles potentiellement intéressés par la sortie d’un film chrétien près de chez eux.Pour toucher un public plus large encore, Hubert de Torcy tente également d’importer une méthode de marketing « made in USA » qui s’appuie sur le clergé. Là-bas, le lancement d’un film chrétien repose sur un leader d’opinion religieux, prêtre ou pasteur, qui créé le buzz autour du film dans sa communauté, au point que la paroisse entière se déplace pour aller au cinéma. Le retour des films chrétiens n’est donc pas seulement l’affaire des cinéastes…






                                                                                                               Elisabeth Callemer











Cet article sur le site "Famille Chrétienne"  :  Lien



mardi 27 novembre 2018























Article de la revue Famille Chrétienne du 10 fev 2015

















1 -  Le cinéma, chemin d’évangélisation





À chaque époque, les chrétiens ont su utiliser les nouveaux moyens de communication de leur temps (livres imprimés,journaux,radios) pour transmettre la foi au plus grand nombre. Il en a été de même avec le cinéma,puisque dès 1898 Georges Hatot réalisa "La vie et la passion de Jésus Christ". Puis ce fut au tour de Georges Méliès de réaliser en 1899 un court-métrage "Le Christ marchant sur les eaux"





Depuis, la représentation religieuse au cinéma est bien un sujet à part entière : des festivals dédiés se sont créés (festival international Mirabile Dictu, festival chrétien du cinéma de Montpellier,journées "Cinéma et Réconciliation" au sanctuaire de La Salette,etc..) ; des prix sont remis à Cannes, à Berlin (jury œcuménique) ou à Venise (prix Robert-Bresson) pour récompenser des films défendant des valeurs humaines et spirituelles.





La filmothèque vaticane œuvre par ailleurs depuis des années sur un projet de recensement de toutes les productions cinématographiques qui ont traité le thème du transcendant, de 1896 à nos jours.











Spirituel ou religieux   ?





Au-delà du pur divertissement, le cinéma peut nous donner à réfléchir ou à méditer. Dans un ouvrage paru en 2013 "La Cinémathèque aux valeurs humaines et familiales", le Père François Zannini rappelle que "l’image marque la conscience parce qu’elle reste plus longtemps gravée dans la mémoire et le subconscient que les mots. […] Si jadis, c’était l’homme qui faisait l’image,maintenant ce sont les images qui font l’homme". D’où l’importance de "rechercher les films qui édifient, restructurent l’homme et le gardent dans sa dignité et sa foi".





Frère Théophane, responsable de la librairie de l’abbaye de Maylis (Landes), souligne "un danger du cinéma : il peut tuer la vie intérieure sous l’accumulation de films et d’images. Il importe donc d’être sélectif et de ne pas voir n’importe quoi. Deux questions s’imposent : cela va-t-il nourrir la vie intérieure ? Favoriser la relation vraie et juste à l’autre ? "





Michèle Debidour, diplômée de théologie et de cinéma,distingue "le film religieux (dont les sujets peuvent parfois rebuter nos contemporains) du film spirituel, lequel a du souffle, des qualités esthétiques et humaines profondes". Lors du jury œcuménique de Cannes en 2010, dont elle était présidente,"nous étions d’accord pour retenir un film dont le thème serait religieux, en l’occurrence "Des hommes et des dieux". Mais il me semblait tout aussi important de considérer ses qualités cinématographiques, artistiques, humaines".











Un chemin vers Dieu





"L’expérience est similaire à ce qu’on a fait dans l’histoire de l’humanité avec le livre, souligne le Père Lis, docteur en sciences de la communication sociale et professeur spécialisé dans la dimension théologique du cinéma. Regardons la conversion d’Ignace de Loyola au XVIe siècle à la lecture de "La légende dorée", ou celle d’Édith Stein à la lecture de "La vie de sainte Thérèse de Jésus".





"Le cinéma est lui aussi un moyen d’évangélisation, poursuit-il.Pas seulement par les sujets qu’il aborde, mais surtout par les émotions qu’il suscite chez le spectateur. Si par exemple on lit avec des jeunes les textes bibliques sur le peuple hébreu en Égypte, ils ne sont pas touchés. Mais s’ils regardent "Le Prince d’Égypte", ils sont émus et marqués par le sort du peuple esclave."











Un film peut ainsi avoir une visée éducative, pastorale ou évangélisatrice.





En nourrissant la vie intérieure : avec de belles pages d’Évangile (Jésus de Nazareth de Zeffirelli,   L’Évangile selon saint Matthieu de Pasolini,La Passion du Christ de Mel Gibson) ; par l’exemple de vies de saints ou de témoins de la foi, nombreuses à avoir été portées à l’écran (Un homme pour l’éternité, Monsieur Vincent, François et le chemin du soleil,Thérèse,Karol,l’homme qui devint pape); ou encore grâce à des films abordant la vie religieuse (Le Silence,Des hommes et des dieux, La Dernière Marche,Marie Heurtin).





En abordant les périodes controversées de l’histoire de l’Église : pensons au récent "Cristeros",au rôle de nombreux prêtres pendant la Seconde Guerre mondiale (La Pourpre et le Noir,Le Neuvième Jour ou Au revoir les enfants),ou encore à la résistance chrétienne au nazisme de Sophie Scholl.





Paroisses, aumôneries et diocèses sont depuis longtemps conscients des possibilités pastorales du cinéma. Nombreux sont les ciné clubs chrétiens à se monter ici ou là en paroisse ou en aumônerie. Le pôle adolescence du diocèse de Paris a par exemple proposé en 2014 une "initiation à l’utilisation du cinéma en pastorale", tout en donnant  sur son site des outils pour visionner un film avec des jeunes.





Le cinéma peut aussi être un lieu d’évangélisation dans le cercle familial ou amical : ainsi Florence, jeune interne en médecine, n’a pas hésité lors du Carême 2014 à proposer à l’une de ses amies agnostiques de voir ensemble "La Passion du Christ", une expérience et un film que cette amie a appréciés.





Étant alors engagée en aumônerie, c’est par le biais de la pastorale que Michèle Debidour s’est intéressée au cinéma  : "Pour les questions difficiles, il est un support efficace". François Zannini renchérit : le cinéma est pour lui "un merveilleux moyen technique pour éduquer l’homme en lui montrant les valeurs qui le transcendent"...si l’on sélectionne des films qui laissent dans le cœur des spectateurs une empreinte de paix, d’espérance et de joie.".Il rejoint là Michèle Debidour qui souligne "qu’un film porteur de Dieu ne perturbe pas".











2 - L’évocation chrétienne au cinéma





Selon le Père Marek Lis, quatre grandes périodes se dégagent dans le cinéma religieux occidental :





•  Les années 1950 : "C’est l’explosion des nouvelles possibilités du cinéma : couleur, son stéréo, image panoramique. On cherche à montrer au grand public une histoire connue (Les Dix Commandements, Ben-Hur), ce sont des thèmes qui répondent à une exigence du public. Cette période s’achève au milieu des années 1960"





•   Les années 1970 : "Hormis chez Zeffirelli (Jésus de Nazareth), la religion est présentée comme une réalité dangereuse", avec des films plutôt noirs ou à la recherche du sensationnel, tel  "L’Exorciste" ou "Rosemary’s Baby".





•   Les années 1980 : "On retrouve la joie d’être croyants (Sister Act) : être religieux, cela peut être une expérience de foi."  Michèle Debidour parle même alors d’une  "nouvelle floraison de films religieux. Or, les plus intéressants de ces films sont réalisés par des agnostiques : Cavalier (Thérèse), Pialat (Sous le soleil de Satan)".





•   Aujourd’hui  : "On trouve tout ce que l’on veut : Noé, qui en défendant la thèse écologique, est de fait plutôt une critique de la société moderne, avec un soubassement biblique ; Son of God, où la réalité racontée ne correspond pas au titre, Jésus y étant présenté comme homme seulement. Mais aussi  L’Île, de Pavel Lounguine, film qui aborde l’expérience orthodoxe du combat spirituel et de la pénitence, et qui a eu un vrai succès. Et si les deux films suivants du cinéaste semblent profanes, on y trouve la Bible  en toile de fond : l’apocalypse pour "Tsar", et la passion du Christ pour "Le Chef-d’orchestre"."











3 - De quels films parle-t-on   ?





Plus que la distinction chronologique, c’est en réalité la distinction thématique qui s’avère la plus riche. La typologie proposée par Michèle Debidour est très éclairante. Dans son ouvrage "Le Cinéma, invitation à la spiritualité", elle aborde la question religieuse selon trois modes d’expression : le mode explicite, le mode implicite et le mode paradoxal.





•  Certains films sont explicitement religieux : c’est le cas jusque dans les années 1960 où "la religion fournissait alors de beaux sujets, rejoignant l’intérêt et les convictions d’une grande partie du public". Certains, récents, relèvent aussi de cette catégorie : La Passion du Christ, Des hommes et des dieux,L’Apôtre.





•  D’autres sont implicitement religieux : "Ils nous aident à comprendre que la spiritualité d’un film n’est pas attachée au sujet. Il ne suffit pas de tirer son scénario de la Bible, de parler de Dieu, de Moïse ou de Jésus pour faire œuvre religieuse". Et Michèle Debidour de citer par exemple La Strada de Fellini, où le personnage de Gelsomina est "une image de douceur et de pauvreté selon les Béatitudes", ou encore le cinéma social des frères Dardenne (La Promesse,Le Fils,L’Enfant,etc.), où les références chrétiennes sont nombreuses.





•  Enfin, certains abordent le religieux de façon paradoxale : "Le christianisme est montré de façon ambivalente. Une foi chrétienne sincère inspire certains personnages", mais sans occulter toutefois les dérives idéologiques.On retrouve là l’expérience spirituelle de Félicie dans Conte d’hiver de Rohmer ; Le Septième Sceau de Bergman qui évoque la rencontre, à son retour de croisade, d’un chevalier avec la Mort, à qui il propose une partie d’échecs afin de retarder l’échéance, le temps de trouver des réponses à ses questions métaphysiques ; Le Festin de Babette, où  "la présence vivifiante du Dieu de Jésus Christ est manifestée dans un inoubliable festin offert par Babette à ses maîtres.Plus récemment, citons Philomena. Dans ce film, une adolescente irlandaise enceinte est rejetée par sa famille et envoyée au couvent. En compensation des soins prodigués par les religieuses, elle travaille, pour se voir finalement arracher son fils. Ce drame, qui peut être pris pour un film à charge contre l’institution religieuse, montre pourtant, à travers le pardon accordé par Philomena, ce que représente cette spécificité de la foi chrétienne.





Michèle Debidour précise "qu’il faut les deux : grands classiques et films pas explicitement chrétiens. Dommage d’enfermer les enfants et les jeunes dans de l’explicitement religieux. Les films de Clint Eastwood par exemple sont presque tous épatants pour les jeunes. Gran Torino fait partie de cette approche paradoxale   : ce n’est pas le personnage du prêtre qui est important ; le héros, c’est celui qui va se confesser, et c’est mieux comme cela".





Autre exemple de belle figure dans  La Dernière Marche, un film très éducatif où l’on voit le face-à-face bouleversant entre un condamné à mort et son accompagnatrice, une religieuse, un accompagnement fondé sur la vérité et l’amour : "On peut aimer les gens profondément tout en gardant une relation chaste. C’est très étonnant pour nos contemporains".





Pour établir notre liste de films, nous avons consulté de nombreux ouvrages ou sites Internet de professionnels, d’associations ou de particuliers férus de cinéma, ainsi que des spécialistes du septième art. Notre sélection a rapidement été très fournie, le genre recoupant des réalités cinématographiques très diverses.





Notre dossier vous propose donc de nombreux titres, classés en fonction de l’âge du public… les films présentés ici n’étant pas tous destinés à être regardés en famille.





Des épopées bibliques aux grands classiques comportant des éléments chrétiens, jusqu’aux films les plus récents, cette sélection est facile à trouver en médiathèque, magasin ou sur Internet (sites des grandes enseignes, sites d’articles d’occasion, VOD,  etc.). Elle est éclectique, car nous proposons une centaine de films d’époques et de genres différents.





Conséquente mais non exhaustive, elle pourra se voir enrichie par vos suggestions. Les films différant dans leur qualité et leur visée, et certains étant durs ou inadaptés pour les plus jeunes, il reviendra bien sûr aux parents et aux éducateurs de sélectionner ceux qu’ils souhaitent regarder et/ou partager avec les enfants.











Quatre conseils avant de piocher dans notre suggestion de films





1. Choisir le bon moment  :  pourquoi ne pas profiter de la richesse de l’année liturgique ou du calendrier des saints pour cibler tel ou tel film, lequel pourra nous aider à entrer dans ce jour ou ce temps particuliers ?





2. Veiller à adapter le choix d’un film selon les âges  :  les films que nous mentionnons concernent des publics différents. Il revient aux parents, aux éducateurs, aux catéchistes, de discerner ce que les uns et les autres pourront voir.





3. Changer régulièrement de registres  : notre classement regroupe les films en cinq catégories 





-La Bible à l’écran  : de nombreux films relatent des passages de l’Ancien ou du Nouveau Testament 





-Histoire(s) de l’Église  : premiers chrétiens et autres épisodes marquants de l’Histoire de l’Église 





-Saints et témoins d’hier et aujourd’hui  : avec, en  guest stars, Jeanne d’Arc, François d’Assise et Bernadette, souvent représentés au cinéma





-Des figures de prêtres  : il n’y a pas que Don Camillo au cinéma  !  D’autres personnages peuvent aussi faire réfléchir sur le sacerdoce





-Et aussi..des films qui, avec humour, émotion ou délicatesse, peuvent aussi avoir un retentissement spirituel.





4. Et après le film  ?  "J’aime autant le film pour lui-même que pour ce qu’il veut exprimer, d’où l’importance d’en discuter ensuite,  souligne Frère Théophane.  Il peut susciter la vie intérieure s’il est lié à la Parole, s’il permet ensuite un débat. C’est alors un vecteur."  Pour qu’un film ayant une dimension spirituelle porte du fruit, il est nécessaire de l’introduire avant de le visionner (resituer le contexte historique,  etc.), et surtout d’en faire une relecture personnelle ou en groupe  : quelle impression a-t-on à la fin du film  ? A-t-on aimé l’histoire  ? Qu’est-ce qu’on en retient  ? Se pose-t-on des questions  ? Qu’a-t-on pensé de l’attitude de tel personnage  ?





À une époque où l’on voit tout et n’importe quoi sur les écrans, les films ayant une dimension spirituelle pourront permettre d’aborder le beau, le vrai et le bien, et de "retrouver",  selon les mots de Michèle Debidour, "par la grâce de certains films, le chemin de l’émerveillement et le désir d’atteindre, au-delà des images, une transcendance".








Charlotte Villeneuve





















LISTE DE FILMS











La Bible à l'écran 


David et Betsabée


Exodus : Gods and Kings


Jésus de Nazareth


La nativité


La passion du Christ


Le prince d'Egypte


Les dix commandements


L’Évangile selon Saint Matthieu


L'Histoire de Ruth


Marie de Nazareth


Noé


Ponce Pilate


Salomé


Salomon et la reine de Saba


Samson et Dalila








Histoire (s) de l'Eglise


Ben Hur


Constantin le Grand


Cristeros


Fabiola


Kingdom of heaven


La pourpre et le noir


Sophie Sholl,les derniers jours


La tunique


Le franciscain de Bourges


Les derniers jours de Pompéi


Les gladiateurs


Mission


Quo Vadis








Saints et témoins d'hier et d'aujourd'hui


Andrei Roublev


Becket


Bernadette


Des hommes et des Dieux


Don Bosco,une vie pour les jeunes


François et le chemin du soleil


Hiver 54,l'abbé Pierre


Je m'appelle Bernadette


Jeanne la pucelle - Les batailles


Jeanne la pucelle - Les prisons


Procès de Jeanne d'Arc


Joseph l'insoumis


Karol,l'homme qui devint Pape


La dernière marche


La fille des marais


La passion de Bernadette


La passion de Jeanne d'Arc


Le Pape Jean-Paul 2


Les onze fioretti de de François d'Assise


Marie Heurtin


Mère Térésa de Calcutta


Monsieur Vincent


Qui a envie d’être aimé ?


Saint François d'Assise


Thérèse


Thérèse le film


Le métis de Dieu


Jeanne d'Arc


Un homme pour l'éternité








Des figures de prêtres


Au revoir les enfants


Le petit monde de Don Camillo


Calvary


Journal d'un curé de campagne


La loi du silence


La messe est finie


La route semée d'étoiles


Le cardinal


Le complot


Le neuvième jour


Le village de carton


Léon Morin,prêtre


Les anges aux figures sales


Les clefs du royaume


Les cloches de Sainte Marie


Raining stones


Sous le soleil de satan


Le défroqué











Et aussi...


Bruegel,le moulin et la croix


Dieu seul le sait


Gran Torino


Ida


La vie est belle


L’apôtre


L'auberge du sixième bonheur


Le dialogue des carmélites


Le festin de Babette


Le grand silence


Le lys des champs


Les chariots de feu


Les souliers de Saint Pierre


Lettres à Dieu


L’île


Lourdes


Marcelino Pan y Vino


Philomena


Sister Act


The tree of life


The way,la route ensemble


Une vie à sauver 


La mélodie du bonheur






























































lundi 26 novembre 2018


























INTERVIEWS ET DÉBATS SUR LES FILMS CHRÉTIENS






























THÈMES DES VIDÉOS











FILMS RÉCENTS
Fatima (2021) - Hubert de Torcy et Paul Adrien  -  Vidéo  -  Vidéo
Garabandal, Dieu seul le sait (2020)  -  Vidéo
Les Éblouis (2019) - Sarah Suco  -  Vidéo  -  Vidéo
Silence (2016) - Débat sur KTO  -  Vidéo
La résurrection du Christ (2016)  -   Débat sur KTO  -   Vidéo
M et le troisième secret (2014) - Pierre Barnerias  -  Vidéo  -  Vidéo
L'apôtre (2014)  -  Cheyenne Caron  -  Vidéo
Cristeros (2012)  -  Débat sur KTO  -  Vidéo

Des hommes et des Dieux (2010)  -  Débat sur KTO  -  V
Qui a envie d'être aimé ? (2010)  -   V  -  V  -  V


FILMS ANCIENS
Horizons perdus (1937)  -  Jean-Baptiste Thoret  -  Vidéo  
Jeanne d'arc (1935)  -  David Didelot  -  Vidéo


LE CINÉMA CHRÉTIEN
Débats
Les sources chrétiennes de l'imaginaire  -  KTO  (2021)  -  Vidéo
Spiritualité et cinéma  -  Festival sacré de la beauté (2017)  -  Vidéo
Jésus au cinéma  - KTO (2016)  -  Vidéo
Livres
Quand le christianisme fait son cinéma de Bruno de Seguin Pazzis (2018)  V  -  V  -  V
Acteurs, actrices
Michael Lonsdale  -  KTO  (2012)  -  Vidéo

Jean Piat  -  KTO  (2008)  -  Vidéo
Brigitte Fossey -  KTO  (2004)  -  Vidéo




















dimanche 25 novembre 2018





ARTICLES SUR LES FILMS CHRÉTIENS











Le cinéma chrétien actuel
Visiomundus - Jean le Mineur  (04.06.2018)  :  Lien

Famille chrétienne (19.08.2016)  :  Lien

Famille chrétienne (liste de films)  (10.02.2015) :  Lien  -  Lien




Le cinéma chrétien comme genre
Séquence (Octobre 1964)  :  Lien
Le cinéma a t'il une âme - Henri Agel (1952)  :  Lien
Le cinéma et le sacré - Henri Agel (1951)  :  Lien




L'église catholique et le cinéma
Martin Barnier  :  Lien
Katerina Seraidari  : Lien


Personalités
Edmond Loutil : Lien


Éduquer par le cinéma
Sabine de la Moissonniere  - Aleteia (04.08.2018)  :  Lien




Les films "scandaleux"
Marianne (24.02.2021)  :  Lien
Sud Ouest (16.02.2019)  :  Lien
Luis Bunuel  :  Lien




La passion du Christ de Mel Gibson
La passion du Christ par René Girard  :  Lien
L'acteur Jim Caviezel ostracisé à Holywood  :  Lien













samedi 24 novembre 2018









LIVRES SUR LE CINÉMA CHRÉTIEN












Liste



Photos des livres  :  ICI



Patrick Brion  -  Encyclopédie du Western (2019)  :  Lien  -  V



Sabine de la Moissonniere  -  Eduquer par le cinéma (2018)  :  Lien - Lien - Lien



Bruno de Seguin Pazzis, Quand le christianisme fait son cinéma (2018)  :  L - L - V (1)



Luc Aerens  -  Le cinéma et l'animation spirituelle de groupe (2018)  :  Lien


Hervé Dumont  -  Les chevaliers de la table ronde à l'écran (2018)  :  L


Joseph Marty  -  Christianisme et cinéma (2016)  :  Lien



David Azoulay  -  Hollywood, le prêtre et le nabab (2015)  :  Lien 





Jean Collet - Michel Cazenave  -  Petite théologie du cinéma (2014)  :  Lien



François Zannini, La cinémathèque aux valeurs humaines et familiales (2013)  :  Lien  




Corinne Vuillaume - L'enfer, une interrogation filmique (2013)  :  Lien

Hervé Dumont - L'antiquité au cinéma (2013) :  Lien


Eric Michael Mazur  -  Encyclopedia of religion and film (2011)  :  Lien



Henri Derroitte  -  Les révélations du cinéma, catéchèse (2011)  :  Lien



E.M. Campani, Le sacré au cinéma, divinité et mystère sur grand écran (2007) :  L


ICAA (San Sebastien) - Henry King (2007)  :  L


Michèle Debidour  -  Le cinéma, invitation à la spiritualité (2007)  :  Lien



Anne.C. Paietta  -  Saints, Clergy and others religious figures (2005)  :  Lien (2)


Hervé Dumont  -  William Dieterle, un humaniste au pays du cinéma  :  Lien


CinémAction  -  Cinéma et judéité (1986)  :  Lien   


Amédée Ayfre  -  Cinéma et foi chrétienne (1960)  :  Lien


Charles Ford  -  Le cinéma au service de la foi (1953)  :   Lien



Henri Agel  -  Le cinéma et le sacré (1953)  :  Lien (3)



Henri Agel  -  Le cinéma a t'il une âme ? (1952)  :  Lien







Recherche de livres




Livres-cinéma.info  :  Lien





Notes


(1)  Un livre qu'il faut avoir. Plus de 1200 films répertoriés.

(2)  Un livre indispensable. Plus de 900 films répertoriés.

(3)  Henri Agel écrit très bien et son analyse du cinéma chrétien est très riche.














VIDÉOS







mercredi 7 novembre 2018






LA RELIGION PROTESTANTE









2017    Au nom du père  :  Allociné  -  Wikipédia  -  Imdb  -  Vidéo

2010    Henry 4  :  Unifrance  -  Allociné  -  Wikipédia  -    Imdb  -  Vidéo


2009    L’assassinat d'Henry 4  :  Wikipédia  -  Imdb  -  Vidéo 


2007    Voltaire et l'affaire Calas  :  Allociné  -  Wikipédia  -  Imdb  -  Vidéo 


2003    Luther  :  Allociné  -  Wikipédia  -  Imdb  -  Vidéo 


2003    Saint Germain ou la négociation  :  Wikipédia  -  Imdb  -  Vidéo

1993    Le roi des derniers jours  :  Wikipédia  -  Imdb  -  L  -  Vidéo

1986    Lady Jane  :  Allociné  -  Wikipédia  -  Imdb  -  Vidéo 


1977    John Hus (Jean Huss)  :  Wikipédia  -  Imdb  -  Vidéo


1969    Anne des mille jours  :  Allociné  -  Wikipédia  -  Imdb  -  Vidéo 

1967    Jean de la Tour miracle  :  N  -  L  -  A  -  W  -  Vidéo     

1966    Un homme pour l'éternité  :  Allociné  -  Wikipédia  -  Imdb  -  Vidéo

1963    L'affaire Calas  :  Ina - Vidéo  -  Bdff  -  Wikipédia  -  Imdb


1962    Il est minuit Dr Schweitzer  :  Ina

1954    La reine Margot  :  U  -  Allociné  -  Wikipédia  

1953    Martin Luther  :  Wikipédia  -  Imdb  -  Video

1952    Il est minuit, docteur Schweitzer  :  Unifrance  -  Allociné  -  W  -  Imdb










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